En entrevue avec Marco D'Amico le cerbère et espoir du CH a confirmé avoir commencé son apprentissage de la langue de Moliere.
Marco D’Amico a eu la chance de s’entretenir avec Jacob Fowler cette semaine et son article nous permet d’en apprendre un peu plus sur celui que plusieurs considèrent comme le meilleur espoir des Canadiens de Montréal devant le filet.
Sélectionné au 69e rang au total lors du repêchage de 2023, Fowler n’est pas au camp des recrues du CH cette semaine puisqu’il se concentre présentement sur sa deuxième saison dans la NCAA avec Boston College.
Par contre, il est quand même à Montréal d’une certaine façon puisqu’il s’est mis à l’apprentissage du français. Sans même avoir disputé un seul match dans l’uniforme du Tricolore, le jeune cerbère aura déjà conquis le cœur des partisans de l’équipe.
En effet, la province de Québec étant majoritairement francophone, les médias et certains partisans s’empressent toujours de se demander si les nouveaux éléments de la Sainte-Flanelle savent s’exprimer dans la langue de Molière.
Comme nous l’avons appris lors de sa sélection, le jeune gardien a des racines au Québec, il a beaucoup de famille à Montréal ainsi que dans la région de Québec. Fowler s’est d’ailleurs fixé comme but de pouvoir répondre à des questions de base en français quand le temps viendra.
Il prend tous les moyens nécessaires puisqu’il ne se contente pas de cours de français en classe, son coéquipier Gabe Perreault (le fils de l’ancien du CH Yanic Perreault) est également son tuteur privé quand il est question de vocabulaire québécois.
Il est clair que le jeune homme désire ardemment jouer pour le Tricolore, l’équipe favorite de son enfance, il a d’ailleurs déclaré à D’Amico :
Quand on pense aux racines du hockey, c’est impossible de ne pas penser à Montréal et au Québec. Tu veux jouer là où le hockey a la plus grande signification, et ça me donne des frissons de penser que je pourrais faire partie de ça un jour. Gagner une Coupe Stanley à Montréal te rend immortel. J’ai des photos de moi portant un chandail des Habs dans ma chambre, de jouer avec eux serait un rêve.
Même s’il rêve de s’aligner avec le CH un jour, pour l’instant, il se concentre sur ses buts immédiats, connaitre du succès dans la NCAA et remporter des trophées. Sa saison recrue a été une excellente entrée en la matière, lui qui a battu le record du plus de victoire par un gardien de première année avec une fiche de 32-6-1.
Il a guidé son équipe au Frozen Four le printemps dernier, mais a dû s’avouer vaincu en finale face à l’université de Denver. Il entend bien remédier à la situation toutefois, et s’il n’en tient qu’à lui ce ne sera que partie remise. Le Bean Pot, les séries du Hockey East et le championnat de la NCAA sont tous dans la mire du jeune homme.
Bien qu’il rêve de jouer pour les Canadiens, le jeune homme a une bonne tête sur les épaules et écarte la possibilité d’un saut chez les professionnels avant d’être fin prêt. Ne vous attendez donc pas à le voir faire le saut après la conclusion de la saison en NCAA et les éliminatoires ce printemps.
Même s’il n’était pas à la vitrine des recrues organisée par l’Association des joueurs et Upper Deck au début du mois, il a quand même fait parler de lui. En effet, deux anciens coéquipiers avec les Eagles Will Smith et Cutter Gauthier y ont vanté ses mérites.
Smith mentionnant qu’il le voit comme celui qui sera le vol du repêchage de 2023 alors que Gauthier a été encore plus élogieux déclarant :
Il est probablement l’un des meilleurs gardiens avec qui j’ai joué. Il est une personne unique, autant sur la glace qu’à l’extérieur. Il reste dédié à son art. Il est un très bon gardien. Comme joueur quand tu fais une erreur, tu n’as pas besoin de paniquer puisque tu sais que Jacob est dans le filet.
Le jeune gardien ne laisse pas les éloges lui monter à la tête par contre, pour lui ce n’est que de l’amour entre anciens coéquipiers. Après un été complet d’entraînement avec des sessions au gym cinq jours par semaine et trois sessions sur glace par semaine, il considère être mieux préparé que l’an dernier alors que l’été avait été plus occupé avec les séries en USHL, le repêchage et le camp de développement.
N'ayez crainte par contre, même si Fowler n’est pas pressé de faire le saut chez les professionnels, la question n’est pas de savoir s’il se joindra au CH mais bien quand…
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